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La fête de la pomme
a eu lieu au Moulin de Chazeu, le 6 octobre. A cette occasion, j'ai édité une fiche sur la pomme et ses vertus.
Fruit du pommier, Malus sylvestris, Miller.
Famille des Rosacées.
Le pommier est un arbre répandu dans presque toute l’Europe.
An apple a day keeps the doctor away!
(Une pomme chaque matin éloigne le médecin)
La pomme est un fruit apprécié depuis la plus haute Antiquité, mentionné dans les annales des Grecs, des Romains et des Hébreux. Elle est riche en sels minéraux, oligoéléments, vitamines (A, B, C), peptine et enzymes, du fer, du phosphore et du magnésium, du sodium et de la silice. La rapidité de combustion de son fructose, sucre simple directement assimilable, en fait un aliment hautement énergétique.
La pomme est aussi un fortifiant du système nerveux grâce à son phosphore : elle stimule le travail cérébral et prédispose au sommeil.
Elle combat la mauvaise haleine.
La pulpe de pomme (ou le jus de pomme en compresse, plus pratique) raffermit les tissus et fait dégonfler les paupières.
La pomme, aussi innocente et quotidienne qu’elle puisse paraître, est surchargée de significations magiques et de multiples pouvoirs.
Elle est le symbole de l’amour : si une jeune fille pèle une pomme en une seule épluchure intacte et la fait tourner, le nombre de tours effectués sans la casser correspond au nombre d’années à attendre avant de trouver l’élu de son cœur.
Elle figure toujours dans les représentations de corne d’abondance. Elle symbolise la fortune et l’abondance mais sans les promettre.
Elle est symbole également de pouvoir.
Orage ô désespoir !
A force de scruter le ciel, on en avait mal au cou ; depuis 7 heures du matin, les exposants s’installaient mais demeuraient inquiets et tendus. Le ciel était noir, les prévisions sombres, il faisait froid et les animaux se taisaient aussi. Malgré cela, tout le monde a trouvé sa place numérotée, avec ou sans tente et s’est salué, reconnu ou présenté. Cette fois-ci, le stand de l’ARH, antenne régionale de l’Est, était en compagnie de l’association l’Echelle, association pour le développement des thérapies douces. Bonne fréquentation ! Nous avons vite fait connaissance, et nous avons échangé toutes sortes d’idées de soins, de conseils de santé et autres.
La cour de l’ancienne école était remplie de stands de plantes potagères rares et ordinaires, de sculptures de jardin et autres accessoires malicieux ; les canards avaient leur mare, les poules leurs cages , les coqs leurs admirateurs, les ânes baissaient la tête les yeux résignés. La matinée s’étirait lentement, la foule s'était massée autour des volailles remarquables et le marché battait son plein. Artisans et artistes étaient au rendez-vous.
Tout à coup, les nuages se sont rassemblés méchamment, le vent s’est levé, et la cour s’est retrouvée dans le noir. L’orage a éclaté, pluie violente, vent déchaîné, les écoulements saturés, les tentes secouées s’envolèrent ou se déchirèrent, les hommes crièrent, rattrapèrent ce que peut, les femmes sauvèrent les plantes, tout le monde tremblait de peur avec les enfants ; on se lamentait, la fête est gâchée, va-t-il falloir plier, se replier ? A la fin de l’orage, les organisateurs essayèrent de rassurer les exposants qui étaient restés stoïques ; mais oui, ça va s’arranger.
Lorsque l’orchestre de jazz a commencé à jouer, déjà on se sentait mieux, puis le soleil est arrivé et avec lui les promeneurs et les familles. La Ferme pédagogique a pris en charge les enfants sur les poneys pour un petit tour de la fête. La buvette était prise d’assaut pour soulager les frayeurs ; saveurs du terroir, sur des airs de Django ou des chansons de Brassens, cette année, Herbes folles et poules de luxe a vaillamment résisté au naufrage.
Notre stand Association pour le renouveau de l’herboristerie a été bien fréquenté ; il y avait à boire et à manger : frénette, sève de bouleau, kombucha, et des tisanes suivant l’humeur du temps ; dégustation de pain d’épices maison. Les posters de la Flore médicinale de base se sont bien vendus, de même que quelques-uns de Damien, l’Achillée millefeuille ; nous avons rencontré des jeunes qui se disent intéressés par les plantes médicinales et qui vont s’inscrire au stage (promesses). L’un veut cultiver des plantes aromatiques et médicinales, l’autre veut être herboriste (carrément), suite à la conférence de 2012 sur l’histoire de l’herboristerie. C’est un bonheur de discuter avec les gens et de leur faire signer la pétition.
L’association trouve sa place au fil des festivités et est maintenant reconnue et invitée sur plusieurs manifestations. Les organisateurs souhaitent maintenant développer l’offre des plantes médicinales et des huiles essentielles pour l’année prochaine. Bonne idée !
Claude Amour
Association pour le développement des thérapies douces,
email: asso.echelle@hotmail.fr
Office de tourisme des Portes Sud du Morvanot@portessuddumorvan.fr
Bureau d'informations touristiques de Luzy
> Place Chanzy . 58170 Luzy
> T. 03 86 30 02 65 | F. 03 86 25 37 52...........................................................................................................................Siège social
> Rue de Pont . BP 49 . 58170 Luzy
Office de tourisme des Portes Sud du Morvanot@portessuddumorvan.frATTENTION CHANGEMENT DE NUMERO DE TELEPHONE ! Bureau d'informations touristiques de Saint-Honoré-les-Bains
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Le 1er mai, à Luzy (58), se tiendra la 3e édition de la fête des plantes intitulée Herbes folles et poules de luxe, qui consiste à associer aux plantes du jardin et de la campagne les animaux de ferme de variété rare et originale.
Notre antenne régionale aura son stand comme les autres fois, et vous pourrez vous renseigner sur les stages organisés par l'ARH. Consulter les fascicules d'enseignement, les herbiers, les exemplaires de livres utiles. Quelques produits de fabrication artisanale accompagneront cette nourriture intellectuelle.
Venez discuter autour d'un verre de frénette!
Dimanche 30 septembre, la Fête de l'automne à Leuglay en Côte-d'Or a bénéficié d'un soleil magnifique et d'une foule joyeuse, venue prendre un déjeuner champêtre. L'ARH était invitée par le Jardin des saveurs, petite entreprise d'Anaïs, qui partageait son emplacement.
Beaucoup de créateurs, artisans, artistes, côtoyaient les associations de tous genres dans un méli-mélo sympathique. Le grand parc de la Maison forestière de Leuglay accueillait aussi des chevaux attelés à une calèche, des chèvres, des canards et des brebis; puis dans l'après-midi, sur une scène ouverte, des orchestres variés. Belle ambiance!
Sur le stand de l'ARH nous avons fait signer la pétition (20 signatures recueillies) même à un sous-préfet! De la théorie à la pratique, Anaïs et moi-même étions disponibles pour répondre aux questions et échanger des expériences sur les plantes.
Après le déjeuner, la tisane offerte au public était digestive, bien sûr: mauve, menthe et sauge; mais soudain le voisin de stand se plaint d'un mal de gorge et demande une tisane appropriée. Aussitôt dit, aussitôt fait : thym, hysope officinale et reine des prés, dans une petite théière rien que pour lui! Avec des bonbons au miel, il était soulagé!
Anaïs a bien vendu, j'ai beaucoup discuté et distribué des publicités mais comme toujours, les posters de Damien n'ont pas retenu l'attention des visiteurs. Une fois, une dame vient me vanter les vertus de l'achillée millefeuille en usage vétérinaire dans une ferme des environs; j'approuve chaudement l'usage thérapeutique sur les animaux, et je lui propose derechef un peu d'humour sur l'achillée, même à 2€... Fin de non-recevoir!
Mais ce n'est pas grave, gardons le moral, l'important c'est d'être présent!
A l'année prochaine, à Leuglay!
Claude Amour
La fête était belle sous le soleil dès le matin, les artisans, producteurs, artistes et associations s’installaient tranquillement et joyeusement, chacun avait sa place et tout le monde se saluait. J’ai monté mon petit stand à l’intérieur du vieux moulin en cours de rénovation et je me suis dit que je n’allais voir personne, isolée à l’intérieur . Mais les voisines m’ont rassurée : t’inquiète pas, les visiteurs connaissent le parcours par cœur, ils veulent tout voir !
Et finalement, c’est ce dimanche-là que la pétition a le mieux marché. Tous les gens qui s’avançaient vers ma table découvraient le sujet de la pétition et s’exclamaient : « Ah, mais je suis d’accord moi, pourquoi ne peut-on pas choisir comme dans d’autres pays européens de se soigner par les plantes ? » Ou bien : « Pourquoi n’y a-t-il plus d’herboriste ? C’est pas normal ! C’est très important de connaître les plantes et de savoir comment les utiliser ! »
D’autres étaient au courant de la démarche au Sénat et se montraient empressés de signer pour appuyer dans ce sens. Ils en avaient entendu parler à la radio ou à la télévision et j’étais tout étonnée de leur perspicacité et de leur détermination. Les promeneurs de la fête étaient attirés par la documentation présentée (livres variés, fascicules ARH, herbier) et par les tisanes ou boissons anciennes proposées, puis entamaient la discussion sous des angles variés : problèmes de santé, connaissance des plantes médicinales ou culinaires, les souvenirs que cela évoque, la curiosité pour ce domaine ou encore ce qu’ils pourraient mettre dans leur jardin.
Cependant, pour la première fois, j’ai été prise à partie par quelqu’un. Cet homme s’est avancé tout sourire vers moi et désignant la pétition commença à me dire : « Ça ne vaut rien ça ! Vous feriez signer n’importe quoi à Carrefour, vous auriez le même résultat ! C’est des cons, ils comprennent rien , vous ne croyez pas ? » Je le priai de s’expliquer, carrément choquée. «Oui moi, je connais tout cela par cœur, j’ai enseigné à l’université {je ne me rappelle plus laquelle], puis j’ai quitté l’enseignement… » S’ensuivit un discours sur la faiblesse des acquisitions du stage ARH, du manque de connaissances en général des médecins et pharmaciens des plantes et des médicaments dérivés, et par conséquent de leur soumission aux laboratoires. Je lui demandai alors ce qu’il a fait après l’enseignement ? « J’ai travaillé dans un laboratoire pharmaceutique, mais ça n’a rien à voir. »Nous y voilà !, pensai-je. J’étais soulagée qu’il ne soit plus dans l’enseignement, somme toute, parce qu’il aurait dénaturé la profession. Et comment il se soignait, lui ? « Je ne suis jamais malade, heureusement ! Si vous saviez ce qu’on met dans les médicaments. En fait, il n’y a que quelques médicaments utiles, tout le reste ce ne sont que des copies et des copies de copies ! » Il est reparti goguenard, et je lui ai lancé avant qu’il ne franchisse la porte : « Portez-vous bien ! » C’était un peu hypocrite, soit.
Le nuage noir dans mon dimanche était passé ; je me suis dit que si moi je me fais « agresser » un jour de fête locale, qu’est-ce que ça doit être au niveau national dans les hautes instances décisionnaires ! Le combat fait toujours rage, mais gardons notre enthousiasme quand même. La nature en vaut la peine.