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21 décembre 2018 5 21 /12 /décembre /2018 15:24
Bonjour à tous,
 
Certains d’entre vous sont déjà au courant pour l’avoir vécu mais peut-être pas tous.
 
Parmi les “dernières paranoïas” des fraudes nous avons aujourd’hui la teneur en alcaloïdes pyrrolozydiniques (AP) dans les plantes.
 
Certains d’entre nous en ont déjà fait les frais et ont dû retirer la consoude et la bourrache suite à des analyses montrant des taux de AP trop élevés selon les “normes”.
 
Les AP seraient hépatotoxiques, mais combien de cas sont recensés? qui le sait? quelles études? Une récente étude précise que le danger est négligeable en cutané et par ailleurs, on retrouve entre autres ces AP dans les thés, les rooibos et le miel...
 
Alors aujourd’hui, pourquoi la consoude et la bourrache sont -elles mises au ban? et puis demain ???
 
Pourquoi est-ce que l’on s’obstine encore à chercher des noises à des producteurs, déjà en bio bien sûr, qui prennent soin de leurs plantes et de la terre, et qui n’ont jamais mis en danger personne?
 
Nous regardons passer les scandales sanitaires les uns après les autres alors que nous avons toujours la même épée de Damoclès sur les mises aux normes des étiquettes.
 
Nous ne pouvons vraiment plus nous taire et toujours retirer sagement de nos étals des plantes aromatiques et médicinales qui n’ont jamais menacé la santé de nos clients. 
 
Combien ont déjà dû retirer le bleuet, le plantain, le calendula, maintenant la consoude et la bourrache, et demain ?
 
Et lorsque les plantes sont autorisées, ce que l’on nous reproche, ce n’est même pas la qualité de nos produits, ce sont nos étiquettes!
 
Nous en avons vraiment marre de passer du temps syndical et du temps de producteur pour nous justifier, puis retirer des produits qui font du bien aux gens et qui ont fait leurs preuves depuis des siècles.
 
Nous ne pouvons pas accepter constamment ce deux poids-deux mesures entre les tolérances aux pesticides et autres produits dangereux de l’industrie chimique et dans le même temps l’interdiction de nos plantes jusque-là bienfaisantes et reconnues comme telles.
 
Nous ne voulons plus nous taire, nous ne nous tairons plus, un jour le bon sens reprendra ses droits!
 
Nous envisageons d’ailleurs avec Thierry de faire un communiqué de presse à ce sujet; c’est important, il faut encore et encore s’insurger sinon chacun face à son contrôleur ne peut pas s’en sortir.
 
Mais avant nous avons besoin de savoir:  depuis 35 ans d’existence du Syndicat et de vente de ces plantes, l’un d’entre vous aurait-il (elle) connaissance de problèmes hépatotoxiques liés à la bourrache et à la consoude chez vos clients ?
 
Merci de répondre juste par oui ou non sur ce lien : https://framadate.org/dgDjv26Zsix5jKX1.
Vous pouvez également laisser un commentaire/retour d'expériences avec votre nom sous les votes du sondage.
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Nous devons nous appuyer sur vos retours d’expérience, c’est notre base.
 
 
A bientôt, Simplement vôtre.
 
J.-François Roussot
Co-secrétaire général
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20 novembre 2018 2 20 /11 /novembre /2018 20:56

 

La présence de la journaliste du Journal du Centre au Morwan Café, lors de l'atelier sur les plantes anti-inflammatoires, nous vaut une bonne publicité pour l'association! Merci à tous les adhérents présents pour ce bel après-midi.

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20 novembre 2018 2 20 /11 /novembre /2018 12:17

Petite chronique de Fallopia japonica (renouée du Japon)

Fallopia japonica,
une « amie » qui vous veut du bien

Texte de Laurent Taillebois

Blog de Laurent : plantaisons.com

 

" Mais qu’est ce qu’on n’entend pas à mon sujet, c’est regrettable…
Il semble que tout le monde me déteste.
Je ne serais pas là où il faut… Je serais un truc trop envahissant. J’étoufferais les autres en cherchant à prendre leur place. Je ne servirais à rien, uniquement à provoquer des problèmes.
On me voit partout et on ne me connaît pas, on ne cherche pas à me comprendre ou à s’adapter à mes singularités.
Pendant tout ce temps, c’est vrai, je prolifère et on me voit encore plus chaque printemps.

Je suis la renouée du JaponFallopia japonica, en latin. Mon nom commun indique que je suis une étrangère, ça démarre mal ! Je m’appelle renouée… J’ai un homonyme, la renouée des oiseaux, que les jardiniers trouvaient envahissantes, mais je n’ai rien à voir avec elle comme vous le verrez. Vous m’avez certainement déjà vue et même parlé de moi au détour d’une conversation. Je ne passe pas inaperçue avec mes tiges comme du bambou.
Mais m’avez-vous déjà mangée? Avez-vous profité de mes propriétés médicinales?  Elles pourraient vous soulager de quelques maux bien plus problématiques que ma croissance au bord des chemins!
Savez-vous que je suis un excellent fourrage que les chevaux, chèvres, moutons et autres boeufs apprécient dès ma pousse printanière?


Ah oui… Je commence à vous intéresser. Etes-vous curieux de mieux me connaître?

Alors laissez-moi vous conter.

Je suis une plante d’origine exotique. Le bassin de mes ancêtres est l’Asie, la Chine particulièrement. Je suis connue là-bas depuis des millénaires et les hommes ont appris à m’apprivoiser car mes qualités ne tardent pas à se voir quand on s’intéresse à moi.
Je suis arrivée en Europe après un très long et lent voyage. Les botanistes notent mon arrivée en France en 1939. Les caravanes commerciales devant trouver de la nourriture abondante en tout lieu ont eu l’idée de me planter sur les bords de route. J’ai pu comme ça coloniser des milliers de kilomètres carrés pour finir dans la panse de quelques mammifères et arriver en Europe. Ces derniers temps, ma colonisation a été accélérée, ils sont là les reproches. Avec la mode des jardins paysagés, on m’a plantée partout, est-ce ma faute? Ma croissance rapide, ma beauté, il faut le dire, et ma grande capacité d’adaptation m’ont donné le titre de reine des jardins, pour un temps. Une fois que je suis bien implantée, pas grand-chose ne peut arriver à bout de mes touffes de tiges.

Laissez-moi me décrire : je suis une plante vivace, annuelle. Je pousse dans des endroits pauvres et maltraités comme les friches, les talus ou autres tas de gravats.
Je pousse très bien dans des endroits très riches, aussi. Je ne fais pas la difficile.
Une fois que mes rhizomes sont installés jusqu’à 4 mètres de profondeur, je prolifère car entre plants, on s’entraide. Au printemps je pousse en asperge. Ces tiges poussent de quelques centimètres par jour jusqu’à faire de grandes cannes qui atteignent entre 1 m et 3 m, certaines montent à 4 mètres. A l’extrémité de mes tiges qui ressemblent à du bambou se déploient de larges feuilles en forme de coeur (c’est mignon). Mon couvert végétal ne passe pas inaperçu et l’ombre que je provoque rend difficile la pousse de plantes concurrentes. Je finis, entre la densité de mes racines et de mon feuillage, par supprimer toute autre espèce. C’est ce qui fait peur, j’avoue, j’ai tendance à me sentir tout de suite bien là où je suis. Mais peut-on me reprocher d’avoir eu envie de mettre toutes chances de mon côté? Je prépare le terrain pour des arbres qui vont arriver par prendre le dessus sur moi. Ça personne ne le dit.

 

Pour me faire apprécier de tous, j’ai beaucoup d’autres qualités, les voici.

Déjà, je suis facile à trouver. Pour me récolter, il faut s’assurer que je ne me suis pas installée dans une friche industrielle ou dans des gravats. Mes grands rhizomes et ma capacité à fixer tous les métaux présents autour de moi pourraient rendre toxiques les racines qui y seraient récoltées. Vous devez donc choisir un endroit non pollué, éloigné des routes passantes. Oubliez les bandes colonisées le long de la route d’Autun, après la gare de Millay, ne pensez pas à me manger quand vous avez le moindre doute sur l’histoire du sol qui m’a accueillie. En revanche, sur le bord éloigné d’une route de campagne, dans le Morvan par exemple, le long d’un chemin ou dans le jardin, regardez-moi avec envie et dévorez-moi.

Vous me reconnaîtrez facilement dès le printemps. Je repousse là où j’étais implantée la saison précédente. Si un broyeur indélicat a coupé mes tiges et que des petits morceaux de 2 ou 3 centimètres ont échappé au carnage, il y a de fortes chances pour que je me sois même étalée. Eh oui, me broyer pour lutter contre mon envie de vivre est la pire des bonnes idées.


Pour arrêter de m’étaler, il faut me manger :

  bêtes et gens, je vous y invite!

Vous pourrez me déguster dès mes premières pousses. Les asperges sont délicieuses en salade. Vous pouvez me cuire comme des asperges plus classiques. Voici quelques recettes. 
Lorsque mes tiges sont plus grandes, vous pouvez m’éplucher et me presser. Mon jus est acidulé comme de la rhubarbe. Les enfants d’Asie le savent bien et je suis souvent mâchée et sucée sur le chemin de l’école. Ma sève peut être faite en sirop ou en jus qui vous étonnera et vous apportera sels minéraux et vitamines. Pensez à bien m’éplucher et à ne pas abuser de mon goût car je contiens de l’acide oxalique qui peut être contre-indiqué chez les goutteux.

Lorsque je me déploie, tout au long du printemps, mes feuilles sont tendres et douces. Elles remplacent les feuilles de vigne pour faire des bouchées au riz. Vous pouvez me mettre dans du rhum à macérer pendant un mois. Je vais donner à l’alcool un délicieux et subtil parfum de fleurs. Vous apprécierez aussi mes vertus médicinales à cette occasion. Nous en reparlerons un peu plus loin.
Mes feuilles peuvent se faire sécher tout l’été et être bues en tisane. Elles peuvent aussi remplacer le tabac, la combustion lente donne une fumée agréable qui ne contient pas de nicotine.
A l’automne, quand il ne reste plus beaucoup de choix pour les butineurs, je couvre mes parties supérieures de grappes de fleurs au parfum délicat qui offrent des possibilités mellifères importantes. Je donne un miel dense et parfumé. Je suis certaine que mes fleurs pourraient rentrer dans des boissons rafraîchissantes originales. Tout reste à explorer. En revanche, ne cherchez pas mes fruits. Ils sont minuscules et stériles. Je me reproduis par bouturage, un oeil d’asperge suffit ou un petit morceau de tige.

Quand l’automne s’est installé, c’est là que je fais profiter les humains de mes meilleurs atouts. Il faut un peu de courage et de détermination pour aller arracher mes racines. J’aime les faire grosses et ramifiées. Avec une bêche à dents, une pioche et de l’énergie, vous arriverez à m’extraire du sol pour me laver, me broyer et me faire sécher.
Vous pourrez alors préparer différentes potions en fonction de ce que vous préférez pour bénéficier de mes propriétés médicinales. C’est dans mes rhisomes que je concentre le plus de ce composé miraculeux appelé RESVERATROL. C’est un composé connu. Vous en avez déjà entendu parler dans un fruit bien plus connu que moi qui donne une boisson appréciée…
Le [resse véra trolle] est le fameux anti-oxydant du vin. Mis à toutes les sauces de l’industrie cosmétique, il est considéré comme le polyphénol de jouvence.

Un concentré de jouvence


Eh oui, je suis un concentré de jouvence. Vous commencez à me regarder d’un oeil différent. Êtes-vous prêt à écouter toutes mes qualités?

Je suis :
– digestive;
– diurétique;
– antipyrétique (diminue la fièvre);
– hypotensive;
– anti-cancer;
– anti-douleur;
– cardio-protectrice;
– anti-inflammatoire.
Oui, tout ça et plus encore…

Je suis utilisée en médecine traditionnelle chinoise depuis toujours. Je suis l’une des racines les plus importantes avec le ginseng. On m’apprécie pour la circulation sanguine et l’élimination des toxines. Je lutte efficacement contre la constipation, les douleurs articulaires, les lésions traumatiques, les troubles menstruels, mais aussi l’arthrite.
Mes jeunes feuilles peuvent être malaxées pour stopper les hémorragies. Elles agissent également comme un anti-douleur local. 
Dans le domaine de la médecine moderne, mon rhizome, présentant jusqu’à 50 fois plus de resvératrol que dans la tige, bénéficie d’une grande réputation. En effet, il est utilisé dans les traitements de l’hépatite, la bronchite chronique,  le cancer, l’athérosclérose, la diarrhée, la leucorrhée, l’hypertension, les morsures de serpent ou les brûlures.
Toujours en médecine traditionnelle, mes tiges épluchées, séchées et broyées servent de compléments alimentaires dans le processus d’amollissement des selles. Elles favorisent également l’évacuation urinaire.

Les études les plus récentes de mes propriétés thérapeutiques me donnent un avenir très prometteur. Avez-vous remarqué comme la nature est bien faite? Les humains constatent un nombre important de maladies de Lyme, un envahissement des forêts par les tiques et en même temps on me laisse la chance de me développer pour vous offrir ma protection et mes soins contre ce fléau.
Oui, avec tous mes bienfaits conjugués, je suis aussi utile pour lutter contre les symptômes inflammatoires de la maladie de Lyme. Vous trouverez sur ce site internet un excellent article qui décrit les mécanismes et le protocole de lutte contre Lyme. Les vertus anti-inflammatoires, qui aident à gérer les symptômes de l’arthrite de Lyme, sont très précisemment décrites.

Alors? On est réconciliés? Vous m’avez peut-être jugée un peu vite?

Je vous pardonne.


Comment savoir si vous ne prenez pas le temps de me connaître et de m’apprécier? C’est chose faite maintenant.
Vous souhaitez me consommer? Ce n’est pas très facile… Tout se mérite finalement.
Vous pouvez m’acheter en gélule, toute broyée ou macérée. Vous n’aurez que votre confiance pour savoir ce que ces bonbons pharmaceutiques contiennent. C’est facile de s’en procurer. Une recherche rapide sur internet vous fera en trouver à un tarif élevé.
Je vaux de l’or pour qui sait m’exploiter.
C’est pour ça que vous ne me trouverez pas au coin de la rue.

Oui… Malgré toutes les bonnes choses que j’offre et malgré les faibles risques d’intoxication que je fais courir, je suis interdite à la vente. Je ne fais pas partie des 142 plantes autorisées dans le commerce.
Alors pour m’apprécier pleinement en attendant que la loi soit réformée et que les lobbies de la pharma-chimie puissent me libérer pour vous tous, il vous reste à aller me récolter, me laver, me broyer, me faire sécher et me réduire en poudre. Ce qui peut prendre un temps certain.

Dégustation

Avec cette préparation de base, vous pourrez me mettre dans de l’alcool à hauteur de 200g pour 1 litre d’alcool à 40% et me laisser macérer un mois. Avec cette teinture-mère, vous pourrez prendre 10 gouttes chaque matin dans un verre d’eau pour bénéficier des qualités du resvératrol.

Vous pouvez aussi préparer une décoction en faisant bouillir de 5 à 30 grammes de mes racines préparées dans un litre d’eau. Après 20 minutes d’ébullition, laissez refroidir et buvez la préparation au cours de la journée.

Ma racine broyée finement peut aussi être ajoutée au café et extraite à l’eau sous pression du percolateur. Mon goût est agréable et vous bénéficierez rapidement de mes qualités médicinales simplement.

Comme vous l’avez compris, je suis une plante si intéressante et si généreuse que je ne peux que vous inviter à célébrer mon sacrifice. Soyez assuré que vous vous sentirez bien pour de nombreuses années en ma compagnie, je l’espère.

Il ne vous reste plus qu’à me déguster aujourd’hui en racine en attendant le printemps où mes asperges vous attendront à coup sûr.

Toutes ces données sur ma personnalité sont à caractère informatif. Elles résultent d’une recherche et d’une synthèse des publications officielles sur la renouée du Japon sur différents sites web spécialisés dans l’herboristerie et la phytothérapie.

Les expérimentations culinaires et les préparations végétales pour améliorer le bien-être sont décrites ici par Laurent Taillebois, paysan herboriste autodidacte et autoproclamé sur le territoire de Luzy (58). Il m’étudie et a mis en application tous ces points depuis un bon moment déjà.

Considérée comme un complément alimentaire favorisant le bien-être, je ne voudrais pas faire de diagnostic, ni de pharmacie. Comment voulez-vous qu’une plante aient ces ressources?…

Signé : Fallopia

Texte rédigé à l’occasion de l’atelier tisane du 13 novembre 2018, animé par Claude Amour de l’association Simplement qui promeut le bien-être par les plantes.

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15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 14:21

 

Un matin, je descends au jardin (selon la formule consacrée) et que vois-je? Mes buis tout gris, ravagés, je n'y croyais pas! Encore la pyrale!! Elle est revenue et elle bouffe mes buis!!

Folle de rage, je vais chercher le karcher et je mitraille les trois arbustes pendant au moins une demi-heure au risque de vider les réserves d'eau de pluie. Je tiens la lance comme une kalachnikov, je plonge au coeur des arbustes dans l'espoir de les noyer ou de les pulvériser; je hais ces chenilles dévorantes toutes petites qui font de si grands dégâts! Plus c'est petit, plus c'est redoutable! On les distingue à peine dans le feuillage, mais maintenant j'ai l'oeil exercé et je les débusque! Je me crois dans un jeu vidéo comme mes petits-enfants et c'est moi le mercenaire chargé de détruire l'ennemi sans pitié.Le lendemain, je recommence mais ça ne suffit pas. J'enrage! Je vais les noyer, les écraser, les piétiner!

J'ai vu dans le parc de Saint-Honoré-les-Bains le désastre sur les vieux buis, mais il y a encore quelque espoir, car au creux des arbustes de minuscules pousses vertes resurgissent.

(A suivre!)

Deuxième attaque des pyrales sur mes buis, très grave.

Deuxième attaque des pyrales sur mes buis, très grave.

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9 juin 2018 6 09 /06 /juin /2018 21:16
Voilà le buis tout neuf qui apparaît après un sévère nettoyage au karcher.

Un copain m'avait dit quand je lui ai montré la catastrophe : tu devrais essayer le karcher, il paraît que ça marche bien! Surtout il faut insister sur le pied du buis, et aussi sous les feuilles.

Le lendemain, j'essaie un premier nettoyage : pendant au moins 20 minutes, je passe l'engin branché sur l'eau du puits sur les trois pieds de buis qui sont proches les uns des autres. Sur les pieds, à l'intérieur de l'arbuste, par en dessous, sévère lavage de la plante.

Puis j'ai recommencé quelques jours plus tard n'étant pas satisfaite du résultat. Et voilà, après deux jours j'ai vu que le buis réagissait, et les petites feuilles vertes apparaissaient timidement sur tout l'arbuste! Je surveille maintenant presque chaque jour l'apparition de nouveaux ennemis, mais pour l'instant tout se passe bien.

De plus, il n'est pas recommandé de tailler le buis, car il est déjà fragilisé par les chenilles, donc malade; ce n'est pas la peine d'en rajouter à sa santé!

On me dit qu'elles reviendront l'année prochaine; mais déjà ça fait une année de gagné! et puis on recommencera, c'est pas grave et non polluant!

 

Le buis nettoyé des chenilles (pyrales) par le karcher à fond.

Le buis nettoyé des chenilles (pyrales) par le karcher à fond.

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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 17:43

La sève de bouleau, c'est pour bientôt, vu que la lune change samedi!

Je vais donc percer mon arbre favori vendredi ou samedi selon le temps, on verra.

Egalement préparons nous pour l'ail des ours, car les feuilles pointent le bout de leur nez.

Les régals du printemps, c'est maintenant!

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20 janvier 2018 6 20 /01 /janvier /2018 16:55

Voyage à Cuba pendant les fêtes de fin d'année

(15/12/2017 au 3/1/2018).

Nous avons effectué un périple à l'ouest de l'île de La Havane à Vinales, puis Cienfuegos, Trinidad et Santa Clara. La végétation tropicale est éblouissante, mais nous avons beaucoup de mal à trouver de la documentation, surtout écrite. L'idée de départ de rencontrer des herboristes et de trouver des plantes médicinales sur les marchés s'est révélée impossible vu le peu de marchés ouverts que nous avons vus. Quant aux pharmacies en ville, il n'y a carrément rien dedans.

Recommandations d'hygiène dans une gare routière

 

Jardin botanique de Vinales, philodendrons

Le jardin botanique de Vinales,  à 150 kilomètres à l'ouest de La Havane, est une petite merveille qui fêtait ses 100 ans en 2017. Il est tenu par la famille de son créateur qui organise des visites gratuites à volonté. Il est dommage qu'il n'y ait pas d'étiquettes sous les spécimens, car le guide seul connaît et nomme les plantes qu'on n'a pas le temps de repérer. 

 

L'arbre de Judée (El diablo) sait se défendre avec ses épines redoutables

Au cours d'une randonnée dans la campagne verdoyante de Vinales, on admire les flamboyants qui se détachent dans le ciel.

Le bel arbre, le flamboyant

Question plantes médicinales, la religion afro-cubaine, la santeria, entretient le savoir mêlé aux traditions de sorcellerie, de vaudou, de chamanisme. Il n'y a guère de documentation sur les herboristes cubains mais ils sont bien présents et actifs. En interrogeant les hôtes, on apprend que la majorité de la population se soigne d'abord chez un herboriste de la santeria, puis si besoin, on fait appel à un médecin. Pour faire partie de la santeria, il faut obligatoirement être baptisé (mélange de christianisme et paganisme).

Offrandes à saint Lazare
Vierge protectrice du foyer
Offrandes aux dieux protecteurs du foyer

Le seul livre découvert à Trinidad sur la santeria : The Plants of santeria and the regla de Palo Monte; Uses and properties, de José Carlos Diaz; ediciones Aurelia.

 

(A suivre)

 

Le palmier royal, symbole de Cuba; cosses de cacao sur pied;agriculture écologique; plante grasse d'agrément;famille des fougèresLe palmier royal, symbole de Cuba; cosses de cacao sur pied;agriculture écologique; plante grasse d'agrément;famille des fougères
Le palmier royal, symbole de Cuba; cosses de cacao sur pied;agriculture écologique; plante grasse d'agrément;famille des fougèresLe palmier royal, symbole de Cuba; cosses de cacao sur pied;agriculture écologique; plante grasse d'agrément;famille des fougèresLe palmier royal, symbole de Cuba; cosses de cacao sur pied;agriculture écologique; plante grasse d'agrément;famille des fougères

Le palmier royal, symbole de Cuba; cosses de cacao sur pied;agriculture écologique; plante grasse d'agrément;famille des fougères

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19 juillet 2017 3 19 /07 /juillet /2017 17:06

 

Déjeuner des insectes, y'en a pour tout le monde!

Insectes sur la verge d'or (Solidago canadiensis)

 

Sur la verge d'or; sur la berce;
Sur la verge d'or; sur la berce;
Sur la verge d'or; sur la berce;

Sur la verge d'or; sur la berce;

De beaux papillons sur le buddleia.
De beaux papillons sur le buddleia.

De beaux papillons sur le buddleia.

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8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 21:38

Nouvelle sortie botanique prévue le 31 juillet, à Saint-Honoré, autour de l'étang.
Nouvelle sortie botanique prévue le 31 juillet, à Saint-Honoré, autour de l'étang.

Nouvelle sortie botanique prévue le 31 juillet, à Saint-Honoré, autour de l'étang.

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8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 18:02

 

 

 

 

L'Association 'Simplement'

(présidente, Claude Amour, trésorière, Anne van der Straaten)

organise une:

 

 

Journée des plantes sauvages comestibles,

aux Champs de la Place, à Villapourçon (58)

 

Une nouvelle fois, Marie Aline Queffurus, botaniste diplômée, animera une journée de stage en Morvan.

Déroulement du stage : début assez tôt le matin (9h30 environ), présentation, balade autour des Champs de la Place avec explication des différentes plantes comestibles de la saison : comment faire la distinction ? ; cueillette des plantes pour le repas.

Après le repas, prenons le temps de souffler un peu avec des livres botaniques, etc. Puis préparation des plantes sauvages récoltées et enfin, un bon repas dans une atmosphère conviviale.


Date prévue : le jeudi 18 mai.

Nombre maximal de participants :12 personnes.

Les frais dépendront du nombre de participants, plus d'infos suivront.

Ça vous dit ? Alors, inscrivez-vous vite à l’adresse anvds@wanadoo.fr


Inscription définitive suivra après plus d'infos sur le prix de la journée.

 

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Cadeau De La Terre

  • : Blogueuse en herbes
  • : Prendre soin de soi par les plantes, herboriser, déguster les plantes sauvages comestibles. Simplement est une association qui vise à faire connaître les simples. Autrement dit, les plantes médicinales.
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